Batsheva Dance Company / Ohad Naharin Naharin's Virus

Saison 24 25
Saison 25 26
Spectacle

Avec Naharin’s Virus (2001), une quinzaine d’interprètes de la Batsheva Ensemble se laissent gagner par une transe, celle de l’écriture de Peter Handke dans « Outrage au public » (1966). Parlés, chantés, écrits et dansés, les mots se répandent sur scène à travers une magistrale composition du chorégraphe Ohad Naharin.

 
 

lieu

durée

1h05

catégorie

  • Danse
Dates
  • 20h00
  • 15h00
  • 18h00
  • 16h00
  • 20h00
  • 20h00
  • 20h00
  • 20h00
  • 18h00
    Tarif plein
    45 €
    Tarif Pass Chaillot
    30 €
    Tarif Pass Chaillot Jeune
    15 €
    Tarif Pass Chaillot Groupe
    30 €

Après un échange entre l’équipe artistique de la Batsheva Dance Company et les directions de Chaillot et la Villette – au regard du contexte politique actuel -, il a été communément décidé de présenter Naharin’s Virus à la place de Anafaza initialement programmé au mois de juillet 25.

De quoi est fait ce virus qui traverse les corps des interprètes comme ceux du public ? Le théâtre en tant que lieu de représentation ne serait-il plus seulement celui de l’illusion ? Le temps à l’extérieur de la salle deviendrait-il le même à l’intérieur du théâtre ? 
Presque 60 ans après son écriture, le texte de l’auteur autrichien nous dit l’urgence de malmener les certitudes d’un monde de plus en plus complexe. Déclamés par les danseurs et danseuses, les mots sont ici associés à la force du geste, à la liberté du mouvement qui se fait lent et rond, rapide et répétitif, sauvage et délicat.
Une pièce politique crée sur de la musique traditionnelle, dont celle du compositeur palestinien Habib Alla Jamal, comme pour faire entendre encore plus fort une présence contestataire.

Personne ne peut être immunisé contre la charge émotionnelle de la chorégraphie… La calligraphie du corps est stupéfiante… New York Times


Le virus de Naharin épouse la réflexion tout en paradoxes et en provocations de Handke. Mais écrit avec les corps, si chargés de vécu et de fragilité, il lui donne également une délicatesse inédite, des accélérations, des suspens, des cris, des déflagrations que le texte ignore. On en suit la progression, fasciné. Le Figaro


Naharin’s virus, une pièce d’une force orageuse peu commune d’Ohad Naharin. La Terrasse


Les danseurs entament une danse traditionnelle répétitive, la main tendue vers le ciel, comme en transe. C'est calme et impressionnant… Res Musica