Arthur Perole Tendre Carcasse

La question de l’intime, et son corollaire celle de l’identité, sont depuis longtemps au cœur du travail artistique d’Arthur Perole. Que ce soit dans RÊVES, sa série documentaire co-réalisée avec Pascal Catheland autour des élèves d’un collège de Draguignan, ou dans son solo « Nos Corps vivants » créé en 2021, le chorégraphe aime sonder la relation que chacun entretient avec soi et avec les autres. Prolongeant cette démarche, « Tendre Carcasse » met en scène les récits quasi autobiographiques de quatre jeunes interprètes, deux garçons et deux filles. Sur le ton de la confession, ou de la conversation entre amis, ils racontent « avec douceur mais sans faillir » leur adolescence, leurs complexes physiques, et leurs difficultés à répondre aux assignations de tous genres. Sur une nappe sonore tantôt sombre, tantôt apaisée, chaque voix est accompagnée de « gestes de parole » qui peu à peu, s’affranchissent des regards normatifs. Le corps prend le pouvoir sur les mots et la danse, la fête, la transe techno ouvrent la voie d’une joyeuse libération collective. 
Pour réconcilier chacun avec sa propre histoire.

Isabelle Calabre

A l’instar des contes de fées, Tendre Carcasse part d’angoisses fondamentales pour les dépasser et construire une confiance dans la vie, sentiment qui fait défaut de plus en plus en ce monde.

Thomas Hahn pour Transfuge

Après l’avoir accompagnée dans sa longue apnée, la musique prend le pouvoir sur la parole, comme une libération, une fête pulsée et dansée où se défaire de nos fardeaux et assumer nos ambivalences.

sceneweb.fr

Tendre Carcasse est une fête, une vraie, à laquelle on aimerait bien participer pour de bon, à la fin d’ailleurs.  Sauts enfantins, saccade de club et gros yeux sont le terreau de ce jardin à paillettes merveilleux qui déborde de joie et de générosité.. 

Amélie Blaustein Niddam pour cult.news

Une libération débridée qui fait du bien…

Delphine Goater pour Resmusica

"Tendre Carcasse" d’Arthur Perole, le corps décomplexé et sublimé"

Malik Teffahi-Richard, Aix-en-Provence

Une transe joyeuse et exaltée.

Agnès Izrine pour journal-laterrasse.fr