Johanna Faye & Yom sous ma terre il y a de l'eau

Saison 24 25
Spectacle
Elle, artiste plurielle, insaisissable. Lui, compositeur et clarinettiste virtuose et inclassable. Trois ans après la création de la pièce Inner, Johanna Faye et Yom poursuivent aujourd’hui leur dialogue chorégraphique et musical sous le signe de l’eau comme matière immémoriale, de l’espace infini de la mer à l’intimité de nos larmes.

lieu

durée

1h

catégorie

  • Danse
Dates
  • 20h30
  • 19h30
    Tarif plein
    41 €
    Tarif Pass Chaillot
    27 €
    Tarif Pass Chaillot Jeune
    12 €
    Tarif Pass Chaillot Groupe
    27 €
Séance traduite en langue des signes française
Séance avec audiodescription
Rencontrez les artistes à l’issue de la représentation
Séance scolaire
Séance sous-titre adapté

Avec leur spectacle Inner (2022), la danseuse et chorégraphe Johanna Faye et le compositeur et clarinettiste Yom se découvrent un langage commun dans l’élaboration d’un rituel païen mêlant musique et corps. Et sa résonance avec leurs recherches respectives est si forte qu’il ne pouvait qu’ouvrir la voie à de nouvelles collaborations. Trois ans plus tard, les voilà donc réunis au plateau avec une nouvelle création, sous ma terre il y a de l’eau, croisant de nouveau dans la joie d’un dialogue secret leurs écritures singulières. Soit pour la première un langage chorégraphique sans cesse réinventé, nourri tant par sa pratique de b-girl que par son parcours dans la danse contemporaine, et pour le second une musique emprunte d’influences orientales qui tend dans sa quête de l’espace sacré vers la transe et la méditation. Complice de Yom depuis plusieurs années, l’organiste et Baptiste-Florian Marle-Ouvrard est aussi du voyage.
Point de départ : l’eau, élément omniprésent dans l’imaginaire et l’esthétique de Johanna Faye. Au plateau avec les deux musiciens, accompagnée par la création vidéo de l’artiste Ndoho, elle déploie son langage qui en échappant à tout style prédéfini offre de l’élément liquide une approche libre et ample. Au creux de la rencontre toujours inattendue entre la danse et les sons, l’eau qui s’écoule ici est autant la matière immémoriale de l’espace infini que celle qui dans l’intimité s’échappe de nos yeux.

Anaïs Heluin