Johanna Faye sous ma terre il y a de l'eau

In the solitude of an interior, a woman navigates and digs into her intimacy, living out her emotions without concession. Alongside Frank, her goldfish.
location
time
1h
category
- Dance
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20h30
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19h30
Quelle est votre approche créative pour sous ma terre, il y a de l’eau, qui diffère de vos précédentes pièces ?
Pour cette création, j’ai désiré une approche plus cinématographique. J’ai fait appel au metteur en scène/dramaturge Sébastien Amblard. En effet nous avons, à partir de mon histoire personnelle, construit un personnage de fiction qui porte cette narration, cette histoire de solitude, de sa solitude.
Comment s’incarne votre regard cinématographique au plateau ?
La recherche cinématographique intervient dans la scénographie plus ou moins réaliste et normée, grâce aussi au travail de lumière de Cyril Mulon. Celui-ci portera essentiellement sur des lumières tantôt naturelles, d’extérieur, traversant une fenêtre ou les lampes de son intérieur, tantôt reflétant l’intériorité du personnage.
Quelle gestuelle recherchez-vous dans cette nouvelle création ? L’eau jouera-t-elle un rôle dans votre manière d’aborder le mouvement ?
Le corps porte une certaine théâtralité à travers ses états et ses qualités et la danse intervient pour concrétiser en corps ses sensations. L’eau est un élément qui aidera le personnage au plateau à creuser dans son intimité. La musique sera une nourriture d’âme pour ce personnage dans sa solitude, grâce à sa playlist qu’elle jouera au plateau avec un travail sur les sources et la spatialisation. Nous avons aussi fait appel au compositeur Paul JF Fleury pour travailler sur une matière musicale qui représentera ses voix, des sons, du vide, ses maux intérieurs.