Gisèle Vienne EXTRA LIFE
lieu
durée
1h50
catégorie
- Artiste associée |
- Danse-Théâtre
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20h00
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- Tarif plein30€
- Pass Chaillot27€
- Pass Chaillot Jeune12€
- Pass Chaillot Groupe27€
Au bout d’une nuit de fête, une sœur et un frère se retrouvent. Vingt ans auparavant, encore enfants, ils étaient unis par un lien fusionnel qu’un drame a déchiré. Actant l’effondrement du système qui a provoqué cette expérience traumatisante, traversés par une sensibilité et une capacité d’analyse nouvelles, les deux adultes dessinent un champ d’action et un avenir possibles. Avec EXTRA LIFE, Gisèle Vienne poursuit son travail sur les systèmes de perception. En développant et dépliant l’expérience de ce moment bouleversant, la chorégraphe invente une forme où les différentes strates de l’expérience sensible se côtoient : passé, présent, futur anticipé, construction du souvenir, imagination. Pièce chorégraphique d’une densité extrême, EXTRA LIFE s’écrit en articulant le jeu des interprètes, la musique de Caterina Barbieri, le travail sonore d’Adrien Michel et la lumière d’Yves Godin. Pour penser les hiérarchies perceptives, Gisèle Vienne s’appuie sur un travail de collage, conçu avec les interprètes Katia Petrowick, Adèle Haenel et Theo Livesey. Un langage scénique singulier, où les expériences sensibles nourrissent une pensée et une parole possibles.
Vincent Théval
Gisèle Vienne invitée des émissions :
- Grand Canal d'Eva Bester sur France Inter (6/12/23) :
"Ce qu'évoque le titre EXTRA LIFE, c'est une vie en plus, c'est comme une espèce de vie bonus dans le jeu vidéo qui est traité dans la pièce comme faisant partie des comportements obsessionnels du frère Félix, et c'est aussi cette vie en plus qui est possible dans une vie post-traumatique, c'est-à-dire aller à l'encontre, déjà nous donner de l'espoir, savoir comment on arrive à construire ces vies-là- il y a cette violence arrangeante quand les victimes sont des bonnes victimes à partir du moment où elles sont complèment anéanties - alors qu'on peut être une victime, avoir été anéantie, et être en mesure de se reconstruire et d'avoir une force intellectuelle, sensible et créative extraordinaire, donc c'est davantage de cette vie en plus qui est possible dont on parle." Écoutez la suite de l'interview
- Les midis de Culture de Géraldine Mosna-Savoye et Nicolas Herbeaux (8/12/23)
Admirative du travail d'artistes comme Pina Bausch, l'artiste souligne l'importance du corps qui se fait langage : "J'admire les langages très spécifiques, ce qui me passionne, ce sont les artistes qui vont inventer des langages, permettre de parler autrement. Un langage formel, c'est comme un jeu ou une langue que les artistes avec qui je travaille apprennent et qui maîtrise avec virtuosité ce langage technique". Elle regrette qu'en France, les comédiens soient amputés de leur corps : "En réalité, c'est un langage aussi fin qui se joue dans la densité musculaire et dans la très bonne conscience de l'espace. Ce sont des choses rythmiques, sensibles, des jeux de contrastes qui se jouent à plein d'endroits différents". Écoutez l'intégralité de l'émission