Hector Garoscio
Hector Garoscio (né à Paris en 1992) conjugue photographies, pièces détachées et arrangements sonores pour évoluer sous l’onde des rêves et des souvenirs, entre les nappes d’une rivière souterraine ressurgissant d’un monde sans lumière. Ces œuvres se présentent comme une métaphore d’exsurgence. Avec ces «ready-made augmentés» il recompose les fragments d’un passé comme les ornements d’une relique.
Federico González Sosa (Suricata)
Musicien et artiste sonore mexicain basé à Paris, Federico González développe une pratique pluridisciplinaire à la croisée des traditions auditives autochtones et des musiques électroniques expérimentales. Son parcours — du piano classique au jazz, en passant par la communication sonore et la fabrication de dispositifs DIY — l’amène à concevoir ses propres systèmes sonores et outils de création. Il explore le son comme vecteur d’identité culturelle et de transformation sociale, mêlant enregistrements de terrain, circuits électroniques faits main et une identité afro/indo/latine ancrée dans le présent.Son travail s’articule autour de l’écoute attentive, de la mémoire collective et de la spatialisation du son, qu’il aborde à travers la création de médias immersifs et d’installations sonores. Sous le pseudonyme “Suricata”, il interroge les dynamiques communautaires, les formes d’intelligence collective et les savoirs ancestraux. En tissant des liens entre les héritages sonores autochtones et la culture rave, il conçoit des expériences qui brouillent les frontières entre rituel, fête et art sonore — repensant la musique comme un espace d’émancipation et de lien social.
Pascal Hachem
Le travail de Hachem et la ville sont profondément liés. La vie continue d’un jour à l’autre sans savoir ce que demain apportera. Par conséquent, la perception de l’artiste sur l’avenir et son incertitude définissent la nature transitoire de son travail, de sorte qu’une pièce a rempli son objectif une fois qu’elle est exposée et que le message est transmis. Cette caractéristique éphémère peut être considérée comme motivée par l’instinct de survie durant une période politiquement volatile.Il a récemment exposé dans des institutions internationales, notamment lors de Desert X AlUla 2024 - les Mosaic Rooms, Londres, Royaume-Uni - le Gwangju Museum of Art, Gwangju, Corée du Sud - la Fondation Mario Merz, Turin, Italie - la Collection Lambert, Avignon, France - et le Kunsthaus Dresden, Allemagne. Le travail de Hachem fait partie de plusieurs collections d’art prestigieuses, notamment le musée V&A, Londres - la Fondation Kamel Lazaar, Tunisie - la Collection Nadour, Allemagne - la Collection Farook, Dubaï, ÉAU - et la Collection Galila Barzilai-Hollander, Belgique.
Winnie Mo Rielly
Winnie Mo Rielly (née à Londres, Royaume-Uni) vit et travaille à Paris, France. Diplômée d’un BA et MA de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2020, elle gagne le prix multimédia décerné La Fondation de la France. Elle prépare actuellement sa première exposition solo institutionnelle en France, à la MEP à Paris. Ses œuvres naviguent entre sculptures, son, dessin, peinture, photographie et installation. Sa pratique multidisciplinaire entremêle une cartographie des mouvements corporels documentés et diverses perceptions de l’espace ; commentant la complexité des paysages habités. Winnie Mo Rielly brouille la frontière entre réalité et l’imagination. Invitée à exposer son travail récent à Balice Hertling, l’exposition Rapture a souligné ses sculptures symbolisant la rencontre entre la chair de la Terre et la chair du corps. Elle est soutenue par la région Ile-de-France et récompensée par le prix des talents émergents FoRTe, sestravaux récents ont été exposés au Frac Ile-de-France /Les Réserves, Château La Coste, Galerie Sans Titre, Bremond Capela, Les Rencontres d’Arles, La Fondation Fiminco, La Maison Chaumet, Le Palais des Beaux-arts de Paris, Bagnoler. Ses œuvres font partie de collections telles que La Maison Dior, La Société Générale, Chaumet.
Jisoo Yoo
Née en 1990 en Corée du Sud, Jisoo Yoo vit et travaille en France. Elle est diplômée de l’École nationale supérieure d’Art de Paris-Cergy (2018) et du Fresnoy – Studio national des arts contemporains (2023). Son travail a été récompensé par plusieurs prix, dont le Prix BIC (2017), le Prix du Jury à la 18e Biennale d’Art Contemporain de Champigny (2022), le prix « Révélation Art Numérique - Art Vidéo » de l’ADAGP (2023) ainsi que le Prix Carré sur Seine (2024). À travers une pratique variée mêlant dessin, installation et performance, Jisoo Yoo développe un univers autour des notions de fragilité et d’incertitude qui s’immiscent dans nos perceptions quotidiennes. Dans son travail, les choses que l’on croit habituellement solides – au sens physique comme psychologique – deviennent fluides, inconstantes, éphémères et fantomatiques. Par sa pratique artistique, Jisoo Yoo questionne la manière dont les normes conditionnent notre vision du monde, de nous-mêmes et de notre environnement. Le concept du « chez soi » est pour elle une construction perceptive : à la fois partout et nulle part. C’est autour de cette idée, celle des identités momentanées, qu’elle poursuit sa recherche plastique et conceptuelle.