Catherine Gaudet Les jolies choses

Saison 23 24
Spectacle
Les jolies choses de Catherine Gaudet
Cinq corps s’activent au rythme du métronome. Leurs mouvements mécaniques reprennent, la machine s’échauffe et exige d’eux une rigueur irréprochable. Catherine Gaudet part en quête d’un espace sous les corps où les désirs peuvent renaître et livre un spectacle tour de force où l’énergie n’est jamais relâchée. Voir le programme

lieu

durée

55 min

catégorie

  • Dès 13 ans
Dates
  • 19h30
  • 19h30
  • 19h30
  • 17h00
  • Tarif plein
    41 €
  • Tarif Pass Chaillot
    27 €
  • Tarif Pass Chaillot Jeune
    12 €
  • Tarif Pass Chaillot Groupe
    27 €
Séance traduite en langue des signes française
Séance avec audiodescription
Rencontrez les artistes à l’issue de la représentation
Séance scolaire
Séance sous-titre adapté

Figure de proue d’une nouvelle vague de la danse canadienne, Catherine Gaudet traque dans le corps « les soubresauts de l’inconscient et les micromouvements qui trahissent les émotions et sensations que l’on cherche à cacher ». En une série de pièces remarquées, de Berlin à Montréal, la chorégraphe impose sa signature. Les titres même de ses créations disent beaucoup de ses intentions artistiques : Grosse fatigue, Sourire forcé ou L’affadissement du merveilleux. Avec sa dernière chorégraphie Les jolies choses, Catherine Gaudet réunit un quintet d’interprètes virtuoses. Sous nos yeux les corps s’activent au « rythme du métronome ». Leurs mouvements mécaniques reprennent, la machine s’échauffe et exige d’eux une rigueur irréprochable. Pour Catherine Gaudet, « il y a une colère nourricière qui anime la pièce ; un instant de révolte presque adolescent ; le désir de se réapproprier son autonomie et sa liberté de création se font entendre ».  La trame sonore finale accentue encore l’urgence d’être en scène. Les Jolies choses en imposent.

 

Philippe Noisette 

Dans Les jolies choses, Catherine Gaudet livre une partition pour six interprètes. Contraste entre mécanisation extrême du corps et liberté individuelle, division des tâches et unissons, mais aussi entre formalisme et lyrisme, émotion froide et émotion chaude : lumières verdâtres, gestes géométriques glaciaux et cadenassés, justaucorps gris-Normandie d’un côté, mais bande-son épique de conquête spatiale de l’autre. Et toujours, ce crescendo vers l’utopie, celle de la libération sensuelle des corps qui, soumis au tempo de plus en plus aliénant des machines, cherchent en vain leur espace d’émancipation.

Eve Beauvallet, Libération

Une oeuvre de la maturation du langage artistique de Catherine Gaudet, qui expose les contradictions de notre époque.

Iris Gagnon-Paradis, La Presse (Québec)

Un chef d'oeuvre, un spectacle hypnotique.

Philippe Couture, La Pointe (Québec)

Un tour de force pour les danseurs et un défi pour le public.

Jacqueline Van de Geer, Westmount Magazine (Canada)

Extrêmement engageant pour les danseurs - dont on salue l'engagement - ce spectacle "coup de fouet" met le public sous tension.

Lodie Kardouss, pzazz

Retenez bien son nom, Catherine Gaudet, car il faudra désormais compter avec elle ! Méconnue jusqu'alors en France, la jeune chorégraphe canadienne a envoûté le public de la Biennale de la Danse de Lyon et du Pavillon Noir à Aix-en-Provence.

Marie Godfrin-Guidicelli, La Provence

La chorégraphe québécoise, Grand prix de la danse de Montréal 2022, nous offre une pièce de résistance, franchement jubilatoire.

Philippe Verrièle

Aller plus loin

Les jolies choses de Catherine Gaudet
"Les jolies choses" de Catherine Gaudet envoûtent le public.
France Info Reportage / Biennale de la danse de Lyon, septembre 2023.
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