PROJET KIDS

Programme susceptible de modifications

9h30 : accueil des KIDS - Chaillot-Théâtre national de la Danse
10h - 12h30 : ateliers de pratique artistique des kids par groupe de 25, avec 2 ateliers conduits par des binômes d’artistes en simultané
12h30-13h30 : déjeuner
13h30-14h : temps calme
14h-16h30 : Après-midi les “activités” des kids
Jour 1 : en alternance, visite technique de Chaillot et atelier en extérieur - Jardins du Palais Galliera
Jour 2 : visite guidée - Musée d’Art Moderne de Paris
Jour 3 : visite guidée de la collection permanente et de la Galerie de l’Homme - Musée de l’Homme
Jour 4 : projection de Neneh superstar de Ramzi Ben Sliman et rencontre avec le réalisateur - cinéma Majestic Passy
Jour 5 : boom sur le plateau Gémier, puis petite restitution ouverte aux parents
16h30 - 16h45 : goûter
17h : fin

Fanny de Chaillé engage un théâtre du corps où elle aime séparer texte et mouvement pour mieux ré-agencer leur rencontre. C’est dans ce jeu d’échanges entre corps et voix que les écarts et distorsions se créent, que le langage gagne en physicalité et en plasticité. Ses pièces, projets et installations ne s’inscrivent pas dans un champ disciplinaire figé, plutôt les superposent, sur les plateaux ou en dehors (galeries, salles de concert, bibliothèque, amphithéâtre universitaire). Ses dernières créations reflètent cet intérêt pour les dispositifs et les modes d’adresse et d’écoute, qu’il s’agisse de redonner voix et corps au discours inaugural de Michel Foucault au collège de France (DÉSORDRE DU DISCOURS, 2019), de faire collectif autour de dix jeunes comédiens de l’ADAMI (LE CHŒUR, 2020), de croiser les générations (LES GRANDS, 2019), ou de revisiter l’album Transformer de Lou Reed dans un format tout terrain (TRANSFORMÉ, 2021). Sa dernière création Une autre histoire du théâtre, dépose entre les mains de quatre jeunes acteurices, l’histoire de l’art dramatique et ses mutations esthétiques en jeu depuis les années 20. Ils s’en s’emparent avec des moyens simples, dans un théâtre de la relation qui met en résonance formes, gestes et écritures avec les enjeux politiques et sociaux contemporains. Formée à l’Esthétique à Paris Sorbonne au début des années 90, Fanny de Chaillé créé ses propres installations et performances à partir de 1995, et des spectacles pour la scène dès 2003, avec cette façon de faire corps en s’appuyant sur des textes littéraires – Georges Pérec dans LE VOYAGE D’HIVER, Thomas Bernhard dans JE SUIS UN METTEUR EN SCÈNE JAPONAIS, Hugo von Hofmannsthal dans LE GROUPE -, en puisant dans une culture musicale rock et populaire – KARAOKURT (1996), GONZO CONFÉRENCE (2007), MMEELLOODDYY NNEELLSSOONN (2012), TRANSFORMÉ (2021) – en imaginant des formes hybrides, hors plateaux – LA BIBLIOTHÈQUE, PROJET KIDS. Artiste associée de la scène nationale Chambéry Savoie (2014-2022), du CND Lyon (2017- 2020), au Théâtre Public de Montreuil – CDN et à Chaillot, Théâtre national de la danse depuis 2022 ou invitée par la Maison des Métallos (CoOP – 2020) ou par le Centre Pompidou en 2013 pour y investir l’Espace 315 avec LA CLAIRIÈRE, Fanny de Chaillé, y questionne le dispositif théâtral et invente de nouvelles manières de faire circuler les savoirs et les pratiques avec les amateurices et les publics.

Pendant et après ses formations au CRR Massenet de Saint-Étienne et à la classe d’initiation de l’ENSAD Adrien a principalement collaboré avec Le Collectif X dans divers de leurs projets. Le dernier en date fut «Mamma Medea», mis en scène par Clémentine Desgranges, joué en février au Théâtre de l’Élysée à Lyon. En 2019, il crée son premier spectacle « Chien Fou » avec Mélissa Golebiewsky, lauréate des jeunes auteur.ices de Lyon au Théâtre du Verso de Saint-Étienne. En 2020, il est un des 10 jeunes Talents Adami qui participent à la création de Le Chœur mis-en-scène par Fanny de Chaillé.

Dramaturge sonore, régisseur, musicien. Né à Aix-en-Provence. Depuis 1985, j’accompagne des projets de danse contemporaine, de théâtre et autres formats éphémères et sonores comme radios, disques et installations. Admirateur entre autres de John Cage, Luc Ferrari ou Dominique Petitgand. Durablement marqué par mes collaborations avec Grand Magasin et Marco Berrretini. Actualité partagée avec Arnaud Saury, Latifa Laâbissi, Nicolas Bouchaud / Eric Didry, Alain Michard, Fanny de Chaillé. Je produis depuis une dizaine d’années une série de pièces « bruiteuses » intitulées LE SON DES CHOSES dont le dernier épisode (n°8) se nomme 4 KM/H et a été réalisé avec Theo Kooijman, Chiara Gallerani et Eric Didry.

☞ https://malikdjoudi.com/

Malik Djoudi est un auteur-compositeur-interprète français qui donne dans l’électro-pop. Il a connu un vif succès dans son pays natal avec la sortie de son premier album, Un, en 2017. Il revient en 2019 avec son deuxième album, Tempéraments, qui paraît simultanément des deux côtés de l’Atlantique chez Cinq7/Wagram et Lisbon Lux au Canada.

Jeune danseur, Christophe Ives a reçu les formations de Michèle Galdi et de Jacqueline Plan à Marseille, s’en suit, Le centre de Formation des Professeurs de danse à Aix en Provence ; Il obtiendra son diplôme d’état de professeur de danse que bien plus tard puisqu’il poursuivra sa formation de danseur au CNSM – Conservatoire Supérieur de Paris/Villette. Sa carrière de danseur interprète débute en 1997. Il rencontre alors le travail d’artistes aux formes singulières, des artistes comme : Maïté Fossen, Lluis Ayet, Frédéric Gies, Joanne Leighton, Edouard Levé, Daniel Larrieu, Fanny de Chaillé, Philippe Ramette, Martine Pisani, Alain Buffard, Herman Diephuis, Thomas Baeur, Vera Mantero, Boris Charmatz, Christian Rizzo, Emmanuelle Hyunh, Ulla Von Brandenberg, Marlène Saldana et Jonathan Drillet, Anne-Sophie Turion et Jeanne Moynot. En 2013, il co-écrit avec Cédric Andrieux la pièce intitulée LES COMMUNS et chorégraphie plusieurs pièces pour des jeunes danseurs en formation (Montreuil, Marseille). En 2017, il prend en charge la coordination artistique de la Salle de Chauffe de l’exposition ON DANSE? au Mucem et depuis quelques années assiste Fanny de Chaillé pour les projets Les Grands, Le Chœur (2020) et Une autre histoire du théâtre (2022).

☞ https://manakinprod.fr/artists/sophie-laly

Sophie Laly, réalisatrice et artiste vidéaste, née en 1973, vit et travaille entre Paris et Arles. Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Dijon en 1998, Sophie Laly engage un travail plastique sur les notions de temps et d’espace-temps à travers lequel elle questionne la place de l’homme dans le paysage, et nous renvoie toujours à notre «être» terrestre. Elle réalise ses propres projets d’art vidéo (installations, films documentaires, formats courts, etc.), et collabore dans le cadre de créations chorégraphiques. Dans le milieu de la danse contemporaine française, elle collabore en tant que vidéaste avec Emmanuelle Huynh, Rachid Ouramdane, Richard Siegal, Latifa Laâbissi et plus récemment Sylvain Prunenec. En 2008, elle engage une collaboration étroite et régulière avec Christian Rizzo, l’assiste sur toutes ses pièces, et cosigne la pièce néo-fiction en 2012, ainsi que D’après nature (pièce en épisodes, à ce jour 2 épisodes) en 2018. En 2004, son film N/EVER reçoit un prix au cours d’« Entraînements », une compétition de films initiée par l’association EDNA et Siemens Art Program. En 2007, son film nous ne sommes pas intègre la collection de la Cinémathèque de la danse. En 2008, son film PA reçoit le prix Nokia Paris-Rome, puis en 2012, un prix spécial pour la qualité cinématographique au festival LGBT Chéries-Chéris. En 2013, elle réalise le documentaire DES ENFANTS à partir du spectacle enfant de Boris Charmatz, sélectionné au festival CôtéCourt de Pantin et présenté au Centre Pompidou dans le cycle vidéodanse. Depuis 2013, elle crée FADING #, une installation vidéo in situ qui met en scène l’apparition d’une maison projetée à l’échelle 1 dans un paysage. En 2016, elle réalise La 25ème image sur l’invitation de Michèle Braconnier pour les 25 ans de L’L. Un film sur le lieu et ses résidents ; un film à propos de la recherche. En 2017, à l’invitation de Mickaël Phelippeau, elle réalise Taper dans la balle, un film pensé comme une extension à son spectacle Footballeuses. En 2020, elle participe à la création de 48ème parallèle, chorégraphie pour longues distances un projet du danseur chorégraphe Sylvain Prunenec. En 2021 l’exposition « collision », au CCN de Montpellier, met en relation deux manières de se rapporter à la temporalité : le flux insaisissable du temps et l’inscription fulgurante de fragments du présent dans la mémoire. Un face à face entre une cascade et des haïkus écrits à même le mur.

Née à Moscou, Polina Panassenko est auteure, traductrice et comédienne. Elle est lauréate 2018 des Ateliers Médicis, lauréate 2020 de la Maison Antoine Vitez et des Talents Adami Théâtre. Elle a publié en 2015 Polina Grigorievna, une enquête illustrée parue aux éditions Objet Livre en 2015. En 2020, elle est une des 10 jeunes Talents Adami qui participent à la création de Le Chœur mis-en-scène par Fanny de Chaillé. Tenir sa langue est son premier roman, il a rencontré un grand succès et a remporté le prix Femina des lycéens.